Introduction

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale ont publié conjointement le Rapport mondial sur la prévention des problèmes de la circulation routière à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé en 2004, consacrée par l’OMS à l’amélioration de la sécurité routière dans le monde. Ce rapport marque la préoccupation mondiale croissante sur l’ampleur des pertes pour la santé, associée à  une reconnaissance du fait que des mesures urgentes devaient être prises pour réduire durablement les coûts économiques et sociaux. La Mise en œuvre des recommandations du rapport est une priorité essentielle pour les pays à revenu faible et moyen.

Le Rapport mondial sur la prévention des traumatismes préconise une approche pour un système sûr à la sécurité routière et précise un cadre de gestion et d’investissements pour appuyer la mise en œuvre réussie des recommandations du rapport.

Recommandations

Les conclusions du rapport ont identifié six grandes recommandations qui établissent les initiatives stratégiques nécessaires pour améliorer la performance de la sécurité routière d’un pays, à savoir:

1. Identifier un chef de file national dans le gouvernement afin de coordonner et de guider l’effort national en matière de sécurité routière ;
2. Evaluer le problème, les politiques et les cadres institutionnels relatifs à des problèmes de la circulation routière et la capacité de prévention routière ;
3. Préparer une stratégie de sécurité routière nationale et un plan d’action ;
4. Allouer des ressources financières et humaines pour résoudre le problème ;
5. Mettre en œuvre des mesures spécifiques pour prévenir les accidents de la circulation routière, réduire les problèmes et autres conséquences, et évaluer l’impact de ces actions ;
6. Soutenir le développement des capacités nationales et la coopération internationale ;

Ces lignes directrices fournissent une approche pragmatique visant à surmonter les obstacles de la capacité des pays et obtenir des résultats durables.

La Mise en œuvre au niveau des pays nécessite un cadre intégré qui traite les recommandations du rapport mondial comme un tout et veille à ce que les initiatives de renforcement des institutions soient correctement planifiées et adaptées à la capacité d’apprentissage des pays ciblés. Dans cet ordre d’idée, la Fondation agit essentiellement sur deux (02) piliers fondamentaux, choisis parmi les cinq (05) axes du modèle de sécurité routière recommandé par les Nations Unies.

Sécurité des Conducteurs et autres usagers de la route

Ce module comprend la formation des conducteurs, les tests et les licences, les permis de conduire et l’application du code de conduite, la sensibilisation du public à la sécurité routière et la promotion d’une culture de la sécurité routière.
La sécurité routière sera renforcée et ancrée par l’application soutenue des règles de la circulation routière combinées avec des activités de sensibilisation / éducation publique afin d’accroître la conformité aux règlements qui réduisent l’impact des principaux facteurs de risque (utilisation de la ceinture de sécurité et du casque, l’alcool au volant et l’excès de vitesse).

Comportement des usagers de la route

Ce module incite à la création d’un cadre institutionnel nécessaire à la mise en œuvre des activités de sécurité routière, l’adoption de politiques de sécurité routière modernes et un contrôle précis de la sécurité et les rapports accident/route.

La sécurité routière sera réalisée par la création de partenariats et la désignation de l’agence chef de file nationale et par la capacité à élaborer des stratégies nationales de sécurité routière, les plans et objectifs, soutenus par la collecte de données et de la recherche de preuves pour évaluer les mesures de conception, veiller à sa mise en œuvre multisectorielle et son efficacité.